Quand l’âme se replie pour intégrer dans le corps, ce que le mental a conscientisé

La contraction : quand l’âme se replie après une grande phase d’expansion

L’expansion, oui… mais après ?

On parle souvent d’expansion, de transformation, de montée vibratoire.
C’est cette période où l’on sent l’élan revenir, où l’on se reconnecte à soi, où l’on agit, où l’on ose. Ces moments où tout semble enfin s’aligner. Et pourtant, on parle beaucoup moins de ce qui suit naturellement cette phase d’ouverture : la contraction.

La contraction est une étape mal connue, parfois jugée, souvent mal vécue. Pourtant, elle fait partie intégrante du chemin de croissance.
Après chaque expansion, il y a un repli. Une descente. Un ralentissement.
Non pas parce que l’on a échoué, mais parce que le corps, le cœur, l’âme ont besoin d’intégrer ce qui a été ouvert, vu, nettoyé.

Un cycle naturel, profondément humain

La nature nous enseigne cela depuis toujours. Après le printemps, l’été. Puis vient l’automne, puis l’hiver. C’est un cycle. Il ne s’agit pas d’une régression, mais d’une respiration. Une alternance entre l’expansion et le retour vers l’intérieur.
Comme l’inspiration et l’expiration. Comme les vagues. Comme le jour et la nuit.

Mais dans nos sociétés modernes, très tournées vers l’action et la performance, ce mouvement de repli est peu valorisé. Il est même mal perçu. On le confond avec un échec, une faiblesse, ou une forme d’abandon. En réalité, il s’agit souvent du moment le plus fertile, le plus intime, celui où la transformation se stabilise en profondeur.

burnout spirituel, trop conscientiser

Mon propre passage dans la contraction

J’ai moi-même traversé cette phase, après plusieurs années d’un travail intérieur intense.
Pendant trois ans, j’ai exploré mes blessures, nettoyé mes mémoires, travaillé sans relâche pour revenir à mon essence.
Et durant les trois derniers mois, tout s’est accéléré. Une sorte de tempête intérieure, dense mais libératrice, où tout est allé très vite.
Ce que j’aurais peut-être mis deux ou trois ans à comprendre, intégrer, transmuter en France s’est condensé dans un laps de temps très court. C’est comme si une partie de mon âme avait décidé qu’il était temps d’y aller à fond. Et je l’ai fait.

Mais ensuite… le corps a dit stop.
La fatigue est devenue abyssale. L’élan s’est éteint.
Même ce que j’aimais faire ne me nourrissait plus. Une grande lassitude, physique et émotionnelle, s’est installée. Et avec elle, des questionnements : est-ce que je suis en train de régresser ? Est-ce que je perds tout ce que j’ai gagné ? Est-ce que je suis en train de me tromper de voie ?

Mais non. Ce que j’ai compris, c’est que cette contraction faisait partie intégrante du processus. Ce n’était pas une chute. C’était une pause sacrée.
Un retour en soi. Une intégration. Un reset.
Ce moment où, intérieurement, tout se réorganise à un autre niveau. Un niveau plus subtil, plus profond, moins visible — mais pourtant essentiel.

Ce que j’ai découvert sur moi dans cette phase

Dans cette phase, j’ai vu émerger des vérités puissantes sur moi-même. Certaines ont été douloureuses à regarder en face.

  • J’ai pris conscience que je m’étais longtemps identifiée à certains masques : le faux self protecteur, les mécanismes de fuite, les stratégies inconscientes pour éviter l’abandon ou le rejet.
  • J’ai compris que je m’étais épuisée à vouloir me faire aimer, à donner sans compter, parfois pour les mauvaises raisons, à des personnes qui ne pouvaient pas vraiment me recevoir.
  • J’ai découvert que ce que je prenais pour de la générosité était parfois un appel inconscient à combler un vide.
  • J’ai aussi réalisé que je suis profondément Yin. Et que dans une société très Yang, tournée vers l’action, la rapidité, la force, mon fonctionnement était peu compris. Que je n’avais pas besoin de devenir Yang pour être valorisée. Je pouvais être moi. Avec ma lenteur, ma douceur, mes ressentis. Travailler mes autres parts, oui. Mais sans me trahir.

Tu vis peut-être cette phase toi aussi

Je n’irai pas plus loin dans ces révélations ici, car j’ai pris le temps de les poser dans un épisode de podcast que je t’invite à écouter si tu veux ressentir cette traversée de l’intérieur.

Ce que je veux surtout te dire, à travers cet article, c’est que si tu vis en ce moment une phase de fatigue intense, de vide, de pause incompréhensible…
tu n’es pas seul·e. Et surtout, tu n’es pas en train de reculer.
Bien au contraire.

Tu es peut-être dans une contraction. Et cette contraction est un passage sacré.
Elle n’est pas là pour te punir ni pour t’arrêter, mais pour t’offrir un moment de retour à toi, un moment où tu laisses mourir ce qui ne t’appartient plus.
Un moment où tu te délestes de ce qui t’a protégé jusqu’ici, mais qui n’a plus lieu d’être.
Un moment où tu crées, en silence, l’espace pour la suite.

Être accompagné dans ce repli intérieur

Cette phase est souvent incomprise par l’entourage. Beaucoup auront envie de te pousser à « faire », à « te reprendre », à « passer à autre chose ». Mais ce n’est pas toujours le bon moment.
Et ce que j’ai appris, c’est que dans ces instants-là, le plus précieux est d’être accompagné par la bonne personne.

  • Quelqu’un qui comprend les cycles.
  • Quelqu’un qui sait t’écouter, te lire, te soutenir sans te brusquer.
  • Quelqu’un qui voit là où tu en es, sans projeter ce qu’il ferait à ta place.

 

Je suis là si tu ressens l’appel

Si tu sens que je peux être cette personne, je suis là.
Je propose des accompagnements énergétiques, des soins pour libérer les mémoires émotionnelles, des séances de ré-encodage des blessures et de réalignement.

Mon approche est douce, intuitive, vibratoire.
Je travaille avec ce que je ressens, ce que je capte, ce que je traduis pour toi.

Tu es en métamorphose.
Et cette contraction que tu vis n’est pas une fin.
C’est une grotte sacrée. Une chrysalide.
Bientôt, une autre version de toi-même pourra en émerger.

Alors si tu sens que c’est le moment, que tu veux être guidé·e dans ce passage intérieur, je serai heureuse de t’accompagner.